je voudrais penser
quand je dis je t'aime.
Au passé ? Au présent ? A l'avenir ?
Et si les trois me lançaient des pierres ?
Il avait posé cet ultimatum à mes pieds. Et la bombe menaçait d'exploser.
Je regardais le sablier écouler les secondes avec plus d'appréhension que d'admiration.
Le quinzième jour, c'était hier, et c'est hier que la chute a débuté.
Les piliers de l'Amour, vestiges du temps, s'effritent et redeviennent presque ce qu'ils étaient avant.
Poussières furtives d'espoir.
Parfois, l'espoir ne suffit pas.
On le sait. On ne se l'avoue jamais, on n'admet pas, mais on le sait.
Rien n'est fini mais peut-on dire que quelque chose a déjà commencé ?
Et ce qui ralentit, je ne sais même pas quel nom lui donner.
Serions-nous capables de redonner la force idéale d'un battement de coeur ?
Vitesse de croisière.
J'avais envie que la certitude, la conviction s'emparent de moi et kidnappent tout.
Tout cet intérieur empli de trop de choses qui ne me convenaient pas.
Bazar de sentiments trop ou pas assez idéaux. Bordel au fond de mes entrailles.
Aspirer les utopies et ne garder que le vrai. Jeter le passé et rénover le présent.
J'avais envie d'être aveuglée par la puissance quitte à ne pas tout voir.
Quitte à en garder aussi les illusions.
Peu importe, tant qu'au milieu des illusions se couve la réalité.
Mais doute et peur sont seuls au rendez-vous.
Je n'osais pas mettre de mots sur les sentiments.
Pas si tôt, pas si vite, pas avant qu'ils n'aient eu le temps de s'incruster totalement au milieu de moi.
Un milieu centre de gravité du monde.
A qui appartient ce monde-là ?
Je ne veux pas tout. Juste l'essentiel. Le minimum. Vital.
Juste quelques nuages et deux ou trois étoiles à mon chevet.
Juste le rayon d'un soleil et la larme d'une pluie pour danser en-dessous ensemble.
Juste l'arc-en-ciel comme crayon de couleur et un carré d'herbe mi-ombre, mi-soleil.
Juste de quoi constituer un endroit pour lui et moi, et son sourire pour le composer.
Un endroit sans mur et sans embûche. A la hauteur de nos rêves.
Ignorer l'ignorance m'est impossible.
La jalousie ne fait pas partie de moi. La crainte, si.
Et cette importance que j'accorde délibérément aux détails me fera tomber bas.
Je n'osais pas mettre de mots sur ce sentiment. Je n'osais pas l'appeler de peur qu'il fuie.
Je n'osais pas lui donner un nom et faire en sorte qu'il m'appartienne, qu'il soit à moi, qu'il soit à nous.
Je ne faisais que le chuchoter timidement près de lui. Peut-être ne l'a-t-il pas entendu.
Souri0ns-textes, Posté le dimanche 25 novembre 2007 07:10
HUM . Dabord merci beaucoup pour avoir lu tout les articles & tout franchement, c'est rare =)
& tes commentaires étaient interessants & tout, franchement, moi jdis MERCI. <3
& pis moi j'ai tjs pas fini de faire tout ton blog.. Allez, jcontinue là =)
" On le sait. On ne se l'avoue jamais, on n'admet pas, mais on le sait. "
Ha, oui, bien souvent, TROP souvent..